Devenu un animal nomade, sauvage et psychotique, "Mad" Max Rockatansky tente de faire face aux hordes et clans en tous genres - peuplant une Terre devenue radicalement inhospitalière - , et aux démons surgissant régulièrement d'un douloureux passé.
Malheureusement, il suffit d'un moment d’inattention pour qu'il se fasse capturer par les troupes d'Immortan Joe, un seigneur de guerre putride, menant des troupes consanguines....
1979. Un jeune réalisateur inconnu, provenant de Brisbane, Australie, balance sur grand écran son premier long-métrage: Mad Max. Cette œuvre dystopique en plein, bardée de grosses cylindrées et de violence, fait hurler au blasphème les censeurs de par le monde. Mais il n'arriveront pas à museler cette vision singulière signée George Miller, et mettant en vedette Mel Gibson, alors jeune premier. 2 ans plus tard, la suite ne fait qu'amplifier le bruit et la fureur, le spectacle dépasse toutes les attentes. Malheureusement, Mad Max au-delà du Dôme du Tonnerre déçoit par contre lourdement.
30 ans plus tard, George Miller revient enfin à ses premières amours, après moult faux départs, avec une motivation sans faille. Loin d'être parfait Mad Max: Fury Road parvient quasi à transcender ses longueurs, ou ses fautes de goût frôlant le crétinisme, par une énergie impensable, une folie et une démesure à la hauteur de son propos (un monde fini, dégénéré), une multitude de séquences totalement inédites, une photographie précise et contrastée... Une claque, une résurrection, une surprise jouissive.et féministe!