Il paraît qu’au moment de mourir, on voit sa vie défiler devant ses yeux. The Quiet Ones possède un effet similaire, même si ce n’est pas parce qu’il vous fait mourir de peur. Ici, ce ne sont pas des moments de votre vie qui vous passent devant les yeux, mais des souvenirs d’autres films, nombre de classiques du genre.
The Haunting, Poltergeist, The Changeling, The Blair Witch Project, ils pointent tous le bout de leur nez à un moment ou l’autre. Est-ce un problème ? Non: tant qu’à voler, autant le faire auprès des meilleurs.
On ne pourra donc pas reprocher au réalisateur John Pogue d’avoir fait preuve d’une énorme créativité ou d’avoir rénové le genre, mais dans le fond, ce n’est pas si grave. Car il parvient à concocter une ambiance horrifique efficace en usant de toutes ces idées testées auparavant.
Comment?
Par moments à coups d’insinuations, à d’autres à l’aide d’effets spéciaux. Heureusement, Pogue est suffisamment intelligent pour ne pas exagérer dans l’usage d’images générées par ordinateur. Le fait qu’il ait face à sa caméra une belle brochette d’acteurs talentueux (avec au premier plan Jared Harris dans le rôle du professeur) ne gâche rien non plus.