N'y allons pas par quatre chemins: cette adaptation infographique de l'univers de Leiji Matsumoto ne rappellera que vaguement aux trentenaires et quadragénaires le dessin animé de leur enfance.
Le scénario mis en scène par le réalisateur Shinji Aramaki n'a pas grand-chose à voir avec les anciennes traques au corsaire, parfois rigolotes (certains personnages étaient de véritables clowns), ou encore avec les inquiétantes confrontations avec les Sylvidres. Non, ici l'humain reste au cœur de tous les conflits… N'hésitant pas à sacrifier son prochain pour survivre (l'homme est un loup pour l'homme), à mentir pour mieux manipuler, à transformer les ressources de l'univers en source d'alimentation pour armes de destructions massives.
Décidemment, rien ne va plus.
Même le capitaine Albator cache un terrible secret, un poids le forçant à agir de manière autodestructrice. Cette nouvelle donne, de même que le nouvel aspect graphique de cette relecture, pourra désarçonner les fans.
Globalement, bien que fort déprimées, et parfois un peu lourdes dans leurs atermoiements nihiliste plutôt que mélancoliques, ces nouvelles aventures d'Albator comportent bon nombres de scènes totalement incroyables, véritables fantasmes pour geek enfin assouvis.