“Screenplay and story by Luc Besson”. Quelques mots qui suffisent en soi à résumer 3 Days to Kill. Le Français a beau le plus souvent laisser la réalisation à d’autres (dans le cas présent son collègue américain McG, à qui on doit entre autres Charlie’s Angels et Terminator: Salvation), au final, c’est quand même toujours pareil.
Voyez plutôt: un héros américain qui arrive en France, check. La vie de sa fille est menacée, check. Sa belle épouse est avant tout belle et épouse, check. Le héros s’en prend au méchant sadique, check. Dans sa quête, le héros n’en est pas à une torture, violence ou un coup de feu près, check. Le tout assorti d’une dose d’humour en dessous de la ceinture, check. Et d’une dose de sentiment pur, check.
L’acteur qui peut prouver dans 3 Days to Kill qu’il est encore toujours flexible et souple à souhait est Kevin Costner. Ces dernières années, l’ex-star mondiale avait eu du mal à préserver son statut, mais il démontre ici qu’il dispose encore de charme et de force de persuasion à l’envi. Si 3 Days to Kill, malgré son approche routinière, ne court pas trop sur les nerfs, c’est surtout grâce à lui.