Film de flics tourné en trompe l'œil (le réalisateur multiplie les caméras "vérité", et points de vue), End of Watch propose un voyage éprouvant au cœur de l'univers difficile des forces de l'ordre… surtout lorsqu'elles patrouillent dans les quartiers les plus chauds de Los Angeles (South Central).
Voilà le type même de film qui passe de la salle obscure au petit écran domestique sans trop de perte. En effet, jouant sur différentes textures d'images, principalement de la "vidéo" (voiture de police, celle d'un des protagonistes, …), End of Watch de frustre pas trop le spectateur l'ayant loupé au cinéma. Par contre, demi-teinte concernant les bonus: quelques mini featurettes (2 minutes en moyenne), accompagnées d'une pléthore de scènes coupées! Voilà un étonnant déséquilibre rédactionnel.