Warm bodies : renaissance - Chronique Cinema

Quelques semaines après la sortie de 'Beautiful Creatures', au début prometteur mais au ridicule grandissant, voici la nouvelle tentative hollywoodienne de combler le vide laissé après cinq films par 'Twilight'. Une fois de plus, on se trouve face à l'adaptation pour écran de romans populaires pour ados, et ici aussi, il s'agit d'une variante horrifique sur le mythe séculaire de 'Roméo et Juliette'. R, adolescent interprété par le nouveau venu qu'est Nicolas Hoult, arpente la terre sous forme de zombie, suite au développement de l'un ou l'autre étrange virus. Son monologue interne est supposé donner une tournure amusante à son analyse de la vie quotidienne d'un mort-vivant. En compagnie de ses compères, il erre sur un champ d'aviation, il en percute parfois un, mais impossible de lui parler. Ce n'est que quand il croise des vivants que son côté sauvage l'emporte. Le besoin de cerveau est irrésistible. Mais le coeur de R va se mettre à battre à nouveau lorsqu'il croise une ado vivante. On ne peut pas vraiment dire que le résultat soit nul, mais il n'est clairement pas question de haute voltige. Le réalisateur Jonathan Levine (à qui ont doit la comédie sur le cancer '50/50') donne au film une impression assez mécanique, et l'ensemble est dominé par un sentiment de seconde zone, des effets spéciaux moyens à l'histoire hésitante, sans oublier le set design maladroit. Un film qui ne laisse ni chaud ni froid.