Paradis : Amour - Chronique Cinema

 
Le réalisateur autrichien Ulrich Siedl n'aime pas la subtilité. Le cerveau derrière les films moraux que sont 'Hundstage' et 'Import/Export' entame une nouvelle analyse de la condition humaine à travers un moment miroir de poids. L'actrice principale, Margarete Tiesel y voit comment un groupe de handicapés mentaux s'affrontent physiquement dans une attraction d'autos tamponneuses. Peu de temps après, l'histoire se déplace vers le continent africain. La protagoniste veut s'y payer une belle tranche de plaisir. Mais en lieu et place du bonheur et plaisir escomptés, elle y trouve solitude et tristesse. L'homme qui semble s'intéresser à elle dans son hôtel de bord de plage n'est clairement là que pour l'argent. De plus, cette 'chair' choisie ne la satisfait à aucun niveau. Seidl aborde les choses à travers son habituel style documentaire: à aucun moment on n'a l'impression d'être en train de regarder une construction. Les longues prises de vue ne font que rendre les événements plus malaisés à regarder. Et étonnamment, son approche distanciée permet justement au spectateur de se faire une opinion à propos de ce qui se passe à l'écran. Seul bémol: comme à son habitude, Seidl ne parvient pas à se retenir, ce qui rend la fin un peu moins efficace.
 

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Paradies: Liebe

Paradis : Amour

Documentaire  De : Ulrich Seidl Avec : Maria Hofstätter, Margarete Tiesel, Inge Maux Trois femmes autrichiennes en quête d'épanouissement : la première part au Kenya pour y effectuer du tourisme sexuel, la seconde n'a que Dieu comme seul amour, la troisième souffre de surpoids et perd sa virginité dans un centre de thalassothérapie.

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