Si The Walking Dead suscite autant d'émois, il ne faut pas chercher bien loin: cette série séduit un public de plus en plus large, tout en touchant de plus en plus au caractère humain… Les personnages se doivent de devenir des animaux afin de survivre, et à chaque prise de pouvoir, un fou furieux amoral déboule et brise tous les maigres espoirs. Il faut dire que Negan constitue un sommet en matière de noirceur, il ne possède pas de faille, pas de pitié, tue comme il respire, et assume une violence sans limites.
Le tout emballé dans un esprit lucide, intelligent. Il n'est pas le premier fou venu. Il est amusant d'ailleurs que producteurs et public jouent les vierges effarouchées, vu que la version comics va beaucoup plus loin, et ce depuis le début. Bref… Nous attendons la suite avec impatience, et un peu de craintes. Parce qu'au fond, The Walking Dead doit aller about de sa logique apocalyptique, dans la lignée du The Road de Cormac McCarthy. Le Monde ne sera plus jamais un havre de paix.
Au-delà des considérations morales et philosophiques, nous laissons le mot de la fin à Norman Reedus, qui incarne Daryl. Il a décrété trouver cette première partie de saison insupportable, même si ses raisons ne sont pas les nôtres: il trouve insupportable d'être séparé du groupe, et de se retrouver collé à poil dans un trou… Mais gageons que ce n'est que pour mieux revenir!
