Basée les mémoires vraies du séjour en prison de Piper Kerman, Orange is the New Black nous dépeint – depuis trois saisons déjà – le quotidien dans un pénitencier pour femmes. Des situations les plus "farfelues", voir drolatiques, aux incontournables relations sexuelles, en passant par les guerres de gangs et autres explosions de violence, cette série ne mâche pas ses images.
La quatrième saison suit le principe de gradation dramatique des précédentes (soit le noir l'emporte sur l'orange), et commence à l'instant précis où s'achevait la précédente: soit "l'évasion" quasi collective, qui tourne en baignade en eaux troubles. Un instant privilégié, pour toutes ou presque.
Piper loupe ce moment, son ex Alex Vause, elle, est livrée à la merci d'un assassin, et d'autres profitent tout simplement du grand vide pour s'offrir une longue douche ou une sieste au calme. Une fois l'ordre rétabli, rien ne va plus: la sécurité prend des allures de camp militaire, et la prison dépasse largement le cap de ce que l'on peut nommer surpopulation. Ordres de la nouvelle direction
Voilà donc le contexte explosif mis en pace par la créatrice de cette série, Jenji Kohan (Weeds)… qui nous promet des luttes de pouvoir d'une intensité rare! A voir absolument.