Mensonges d'Etat - Chronique Cinema

 
La politique extérieure des Etats-Unis au cours des huit dernières années (et, ne soyons pas naïfs, également de la décennie précédente) n'est pas difficile à résumer. Ils font ce qu'ils veulent, et sans afficher le moindre scrupule. "Those to whom evil is done / Do evil in return." Le fait que Ridley Scott ouvre son 'Body of Lies' sur une citation souvent utilisée d'un poème de W.H. Auden en dit long. Dans le cas présent, cela décrit le peu de vision avec lequel le personnage interprété par Russel Crowe à l'approche très cowboy, exécute ses missions pour la CIA. Leonardo DiCaprio qui, contrairement à Crowe, a les deux pieds bien plantés dans la réalité du Moyen-Orient (on est en Irak), croit dans le respect des autres nations et cultures. Et alors que la collaboration entre les deux serait la manière la plus efficace d'arrêter un dirigeant terroriste, Crowe la joue cavalier seul. 'Body of Lies' ne révolutionne rien, mais cela ne l'empêche pas d'être un film plus que distrayant. L'histoire d'amour facile n'était sans doute pas indispensable, et la fin tient du coup de pot, mais ce ne sont rien de plus que des grains de beauté.
 

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Body of Lies

Mensonges d'Etat

Drame  De : Ridley Scott Avec : Leonardo DiCaprio, Russell Crowe, Mark Strong Ancien journaliste blessé pendant la guerre en Irak, Roger Ferris est recruté par la CIA pour traquer un terroriste basé en Jordanie. Afin d'infiltrer son réseau, Ferris devra s'assurer le soutien du très roué vétéran de la CIA Ed Hoffman et du chef des renseignements jordaniens, peut-être trop... Lire la suite...

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