Quadragénaire entretenant un caractère dépressif profond et à la limite de la sociophobie, le richissime Paul-André mène une existence recluse dans sa luxueuse et énorme demeure.
Son seul compagnon, son homme de main Léon, tente pourtant de garder la tête de son patron hors du boueux marasme. Rien n'y fait.
Violette possède un paquet de dettes, deux enfants, et un sens de la relation amoureuse plutôt maladroit. Prise en flagrant délit de vol, elle assomme un vigile à coups de poulet de supermarché. La médiatisation de son procès fait que Paul-André aperçoit cette "victime" à la télévision, et du coup décide de l'aider en soldant ses dettes... Il demande en échange à Violette de passer trois mois avec elle et les enfants, sans les prévenir, afin de vivre une bouffée de "famille".
Un peu de satire sociale, un Poelvoorde interprétant le paumé en roue libre, rendant cris et sourires à une pétillante Virginie Efira... voilà le résumé de cette comédie légère, sans prétention ni surprises. De quoi passer un moment de détente, les neurones au repos.