Space Invaders. Je me sens encore toujours tout chose lorsque j’entends ces mots. Je n’ai jamais été un grand fan de jeux vidéo, mais ce jeu-là, il m’a accompagné des heures durant. Grâce à ma tante qui gérait une taverne où le jeu était disponible.
Pixels veut apporter son tribut à cette nostalgie des années ’80, et au début, c’est plutôt réussi. Les scènes au cours desquelles les héros affrontent les versions taille humaine des classiques des luna parks comme Centipede et Pac-Man sont particulièrement excitantes. Et vu que les films d’Adam Sandler sont rarement caractérisés par un sentiment d’excitation, on est déjà bien content. D’autant que le comique limite sa dose de blagues potaches à une quantité supportable. Il va même plus loin et parvient à mettre en place un flirt crédible avec sa partenaire, Michelle Monaghan.
Mais alors que le climax du film approche, le spectateur n’a pas seulement droit à des centaines de personnages de jeux vidéos qui déboulent sur l’écran, mais malheureusement aussi à des litres et des litres de guimauve.
La morale facile et le romantisme fade qui se pointent en fin de parcours ne peuvent finalement que mettre de mauvaise humeur. Vous pouvez par ailleurs aisément retrouver sur YouTube le court-métrage éponyme de Patrick Jean dont Pixels s’est fortement inspiré.