"Nightcrawler", "Interstellar", "Pride"... Votre Cinereview - Actu Cinema

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Bienvenue dans votre Cinereview hebdomadaire, comme chaque semaine nous allons passer en revue les sorties de la semaine pour vous aider dans votre choix. Grève générale, manifestation, la morosité vous guette ? Pourquoi ne pas vous changer les idées avec une bonne soirée cinéma ?

On commence avec « Nightcrawler ». On suit les traces de Louis Bloom  qui recherche un boulot désespérément et qui en attendant sillonne les  rues de Los Angeles branché sur les fréquences radios de la police à la recherche d’images choc qu’il vend à prix d’or aux chaînes de TV locales. Alors attention nous avons à faire ici à un petit bijou de scenario. Tout le monde dés la première image s’attache au personnage de Louis, vous n’y couperez pas. Mais plus le film avance et plus vous allez tomber de votre fauteuil en découvrant qui il est vraiment. « Nightcrawler » est un véritable film coup de poing et Jack Gyllenhaal y est tout simplement bluffant. Vous pouvez  y allez les yeux fermés !

Partons à présent dans l’espace avec « Interstellar ». Le pitch : « L’humanité est au bord de l’extinction. La terre n’est plus qu’une planète desséchée dépourvue de toutes ses richesses. La Nasa va tenter l’impossible pour remédier à cette situation  et trouver de nouvelles contrées verdoyantes. Un groupe d’explorateurs va utiliser une faille récemment découverte dans l’espace-temps afin de repousser les limites humaines et partir à la conquête des distances astronomiques dans un voyage interstellaire… Christophe Nolan est aux commandes de cette magnifique odyssée spatiale. Niveau casting on a que du lourd, du pro et du bankable.  Tout les ingrédients sont réunis pour faire de ce film une réussite et s’en est une.  Malgré les 2heures 49 min, on ne s’ennuie pas une minute et les images sont à couper le souffle. Seul petit bémol, Christophe Nolan a un peu trop été puisé son inspiration dans les films de ses collègues mais vous aurez tellement la tête dans les étoiles que vous vous en apercevrez à peine.

« Pride » est la nouvelle comédie britannique sur fond de marasme sociale. 1984, alors que Margaret Thatcher est au pouvoir, le Syndicat National des Mineurs vote la grève. Lors de la Gay Pride à Londres, un groupe d'activistes gay et lesbien décide de récolter de l'argent pour venir en aide aux familles des mineurs en grève. Les mineurs sont quelque peu embarrassés mais les activistes ne se découragent pas. Ils décident de se rendre dans un petit village minier du fin fond du pays de Galles afin de leur remettre l’argent en main propre. Ainsi débute l'histoire extraordinaire de deux communautés que tout oppose qui s'unissent pour défendre la même cause.  « Pride » est un film émouvant et drôle qui vous donnera la patate. Sa bande son so 80’s est la cerise sur le gâteau. « Pride » sera votre remède contre la morosité.

« The Captive » c’est l’histoire de Cassandra disparue depuis 8 ans. Peu à peu des indices troublants indiquant qu’elle serait en vie viennent hanter ses parents. Il n’en faut pas plus pour relancer l’enquête. Atom Egoyan le réalisateur après s’être fourvoyé a clairement retrouvé de sa superbe et nous livre un thriller à la « Prisoners » mais puissance 25. Alors même si Egoyan bâcle un peu sa fin, vous aurez tellement été scotchés que vous lui pardonnerez sans sourciller.

 

Passons à présent chez nos voisins français. « Une Nouvelle Amie » est le dernier film de François Ozon. A la suite du décès de sa meilleure amie, Claire fait une profonde dépression, mais une découverte surprenante au sujet du mari de son amie va lui redonner goût à la vie. « Une Nouvelle Amie » c’est tout et son contraire. François Ozon mélange, les genres, les sexes et passe du tragique au comique.  Il questionne sur le genre et les différences, le tout avec une Anaïs Demoustier et un Romain Duris au sommet de leur art.

On ferme notre parenthèse française avec « Papa was not a Rolling Stone ».  Dans les années 80, Stéphanie grandit à La Courneuve auprès d’une mère absente et d’un beau-père brutal. Grâce à l’amour de sa grand-mère, à ses lectures, sa passion pour la danse et pour Jean-Jacques Goldman, elle se débat dans cette cité colorée où l’amitié est primordiale. Un jour, elle le sait, Stéphanie quittera la cité pour mener la vie dont elle a toujours rêvé. Le film raconte l'histoire de cet envol. Inspiré du livre autobiographique de la réalisatrice, « Papa was not a Rolling Stone » est un ouvrage sur l’apprentissage souvent touchant et drôle.

On terminera avec un film belge « Image ». Réalisé par Adil El Arbi et Bilall Fallah, il nous conte l’histoire d’Eva Hendrickx, une jeune journaliste ambitieuse qui travaille pour l'équipe de télé du légendaire Herman Verbeeck. Elle est déterminée de boucler un documentaire sur les quartiers chauds de Bruxelles.  Eva rencontre Lahbib, un Maroccain avec un passé trouble. Il l'emmène dans son monde rude et complexe. Entretemps, dans le monde compétitif des médias, Herman Verbeeck essaie d'exploiterle documentaire d'Eva. « Image » est un film des plus actuel qui dresse un portrait corrosif de notre société en comparant la violence des quartiers chauds de Bruxelles au monde sans pitié des médias.

Une fois encore le choix multiple est à l’honneur. Que vous ayez envie de rire, de  frissonner, de vous évader vers une autre galaxie ou encore de garder vos pieds bien encrés sur notre planète terre et sa réalité, il y a d’office un film qui n’attend plus que vous.

On se retrouve mercredi prochain pour un nouveau Cinereview. Bonne semaine cinéma !

 

 

 

 

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