Une jeune femme blonde court à travers les bois, paniquée. Elle regarde autour d’elle, terrifiée, et à raison: elle est poursuivie par un homme masqué. Et comme c’est souvent le cas des blondes dans les films d’horreur, elle tombe dans le piège.
Cette ouverture de Welp nous dit tout sur son objectif. Si Jonas Govaerts a décidé de situer son premier long-métrage dans la catégorie de l’horreur, c’est loin d’être un hasard. S’il a étudié le cinéma, c’est par passion pour un classique de l’horreur, Evil Dead 2, une histoire qui se passe elle aussi dans de sombres et funestes bois. Govaerts adore ce genre, et ça se sent à travers tout le film. Il rend hommage à des tas de titres célèbres, mais sait également comment appliquer sa patte à ce genre d’histoire.
S’il avait un rien plus réfléchi son intrigue et avait donné un peu plus de couleur à ses personnages, Welp aurait été une véritable bombe. Mais même comme ça, difficile de ne pas le regarder avec une grimace enthousiaste. Ou un regard effrayé, selon votre capacité à encaisser.